Jésus, Tu es mon Dieu! D’incrédule à messager…

Jésus, Tu es mon Dieu! D’incrédule à messager…


Pouvons-nous affirmer comme une certitude inébranlable que « Jésus, Tu es mon Dieu »
Pour traiter ce sujet je vous propose de regarder l’histoire d’un disciple de Jésus, qui a fini après quelques doutes par arriver à cette conclusion.
Cette histoire se trouve dans la conclusion de l’évangile de Jean qui a pour but de révéler la véritable identité de Jésus au monde.
Nous sommes en l’an 33, un homme que tout le monde admirait pour sa grande sagesse, ses enseignements et qui faisait le bien dans toute la région vient d’être injustement condamné par une foule en délire. Ses disciples qui voyaient en lui le sauveur du monde ont fui lors de son arrestation et ont assistés, impuissants, à sa terrible mort sur une croix.
Jésus avait choisi une équipe de douze disciples, avec qui il a vécu trois ans en communauté. Nous savons que la communauté peut créer des liens forts, surtout quand le leader est une personne comme Jésus. Aussi vous imaginez l’état des disciples après la mort de leur maître…
Mais ce n’est pas tout : le corps de Jésus n’est plus dans la tombe et certains de ses disciples affirment qu’il est venu se montrer à eux!

Lisons la suite dans la Bible. Jean 20.24-31

24 « L’un des Douze, Thomas, surnommé le Jumeau, n’était pas avec eux lors de la venue de Jésus.
25 Les autres disciples lui dirent : Nous avons vu le Seigneur ! Mais il [Thomas] leur répondit : Si je ne vois pas la marque des clous dans ses mains, si je ne mets pas mon doigt à la place des clous, et si je ne mets pas la main dans son côté, je ne croirai pas.
26 Huit jours plus tard, les disciples étaient de nouveau réunis dans la maison. Cette fois-ci, Thomas était avec eux. Jésus vint, alors que les portes étaient verrouillées. Il se tint au milieu d’eux et leur dit : Que la paix soit avec vous !
27 Puis il dit à Thomas : Place ton doigt ici, vois mes mains ; avance ta main et mets-la dans mon côté. Ne sois donc pas incrédule, mais crois.
28 Thomas, lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu !
29 Parce que tu m’as vu, tu crois ! lui dit Jésus. Heureux ceux qui croient sans avoir vu.
30 Jésus a accompli, sous les yeux de ses disciples, encore beaucoup d’autres signes miraculeux qui n’ont pas été rapportés dans ce livre.
31 Mais ce qui s’y trouve a été écrit pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant, vous possédiez la vie en son nom. »

Jean 20 v. 24-31

  1. Voyons d’abord ce que l’on apprend sur l’homme 
Thomas, nous le comprenons, est triste. Il vient de perdre son maître. Il faisait partie du groupe restreint des disciples pour cette formation exceptionnelle auprès du maître et tout s’effondre!
Il est perdu, tous les espoirs qu’il avait fondés sur cet homme que Dieu avait envoyé se sont évaporés. Il le voyait peut être déjà Roi, car il avait assisté à son entrée triomphale à Jérusalem où les gens se prosternaient devant lui !
Il a peut-être peur pour sa vie, comme les autres disciples qui s’enfermaient à double tour pour se réunir. N’oublions pas qu’ils étaient les collaborateurs de celui qui fut désigné comme l’homme à abattre, plus coupable visiblement qu’un meurtrier comme Barabbas.
Thomas a de quoi être désorienté. Lui qui était prêt à mourir pour Jésus. C’était d’ailleurs sa première intervention au chapitre 11, où, devant la volonté de Jésus de se rendre auprès de Lazare malgré les menaces qui pesaient contre lui, Thomas avait dit aux autres disciples :

Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui.

Jean 11 v. 15

Thomas est certainement en colère  contre ses co-disciples qui eux sont heureux de lui annoncer : « nous avons vu le Seigneur ». Pour mieux comprendre la joie des disciples lisons à partir du verset 19 ce qu’il s’est passé.

19 Les disciples étaient dans une maison dont ils avaient verrouillé les portes, parce qu’ils avaient peur des chefs des Juifs. Jésus vint : il se trouva là, au milieu d’eux, et il leur dit : Que la paix soit avec vous !
20 Tout en disant cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie parce qu’ils voyaient le Seigneur.

Jean 20 v. 19-20

Quel contraste entre d’un côté une tristesse profonde, de la souffrance et de l’angoisse et de l’autre, des disciples remplis de joie, avec une paix profonde apportés par Jésus… On ne peut pas partager la joie quand on est dans la détresse. Mon ami Olivier avec qui j’ai fait mes études biblique à Nogent, n’a pas pu se réjouir de la naissance de son fils car il venait d’apprendre la mort prochaine de sa femme. Comment recevoir une bonne nouvelle alors qu’une mauvaise nouvelle vous accable ?!
Aussi dans son état comment Thomas pouvait-il écouter ses amis, lui qui était anéanti par la mort de son maître. Face à leur récit, il répond: Si je n’ai pas la preuve de tout ce que vous me racontez : la marque des clous, son coté, si je ne le touche pas, je ne pourrais pas le croire !  Son esprit accablé ne pouvait intégrer cette nouvelle à ce moment-là.
On va faire un exercice. Essayez de relier ces 9 points en 4 droites sans lever le crayon.

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Il y a parfois des schémas que nous avons en tête qui nous empêchent de voir la solution. Pour croire il fallait que Thomas change de perspective, d’angle de vue, lève la tête et regarde plus haut et autrement.
En résumé : Nous apprenons que l’Homme est dépendant de ses représentations des choses, ses soucis, ses souffrances et cela l’empêche de voir le plan de Dieu.

  2. Voyons dans la suite du texte ce que l’on apprend sur Jésus :
Huit jours après cet épisode, de quoi avoir le temps de cogiter,  Thomas est cette fois avec le groupe des disciples. Des disciples à nouveau réunis, dans la même maison, toujours prudents (les portes sont verrouillées). C’est là que pour la seconde fois Jésus vient! Sa seule présence au milieu d’eux est à nouveau un miracle. (Essayez d’entrer dans votre maison sans vos clés vous verrez que cela pose un certain nombre de problèmes!). Salutation identique de Jésus :

Que la paix soit avec vous !

Jusqu’ici le scénario est en tout point le même que lors de sa première visite.
Jésus accorde à Thomas de revivre ce qu’il avait raté. Sans encore s’être adressé directement à Thomas, Jésus lui montre que tout ce que les disciples ont vu est authentique.

Ainsi Jésus témoigne que les paroles de ses disciples sont vraies!

Quel choc pour Thomas qui doit être à cet instant médusé, devant l’évidence, renversé dans ses certitudes. Mille et une pensées doivent se bousculer en lui: la peur, le soulagement, la tristesse, la joie, l’angoisse. Thomas a bien besoin, d’entendre cette parole de Jésus.

Que la paix soit sur vous ! 

De même que les disciples, vivant toujours dans la crainte des chefs juifs, ont en écho cette promesse faite par Jésus au ch14  à propos de la venue du st Esprit :

Je pars, mais je vous laisse la paix, c’est ma paix que je vous donne. […]
C’est pourquoi, ne soyez pas troublés et n’ayez aucune crainte en votre cœur.

Jean 14 v. 27

Ainsi Jésus offre une paix durable par son Esprit!
La suite est déconcertante pour Thomas. Jésus sait exactement ce qu’il avait demandé, et point par point donne les 3 preuves qu’il attendait pour croire.

  • La marque des clous : preuve de sa crucifixion. Oui, des hommes ont condamné à mort Jésus bien qu’innocent.
  • la plaie dans son coté : preuve de sa mort. (Souvenez-vous de la lance plantée par le soldat pour attester de sa mort avant la mise au tombeau)
  • Son corps palpable et réel : preuve de sa résurrection.

Ainsi Jésus démontre l’authenticité de son œuvre !
La démarche de Thomas nous invite, à chercher la vérité et à faire un choix, à « enquêter » sur ce Jésus dont nous avons entendu parler.

C’est l’exemple de Lee Strobel, journaliste d’investigation au Chicago Tribune et athée revendiqué, confronté à la soudaine conversion de son épouse au christianisme. Il pensait que cela était suffisamment sérieux pour mettre en péril son couple, et  s’est mis à enquêter sur Jésus-Christ, avec l’ambition de prouver que celui-ci n’est jamais ressuscité. Cela donne un film excellent qui donne à réfléchir sur nos préjugés.
En résumé : Nous apprenons que Jésus se soucie de la vérité ; qu’il est ressuscité et apporte une paix durable
La résurrection de Jésus est une histoire de mort et de vie et devient pour nous une question de vie ou de mort. C’est la question de Jésus à Thomas, à la fin du v27  Incrédule ou croyant ? Bien sur Jésus souhaite voir son disciple croire.


3. Voyons maintenant dans la fin du texte ce que l’on apprend sur la foi :
Au début de son évangile Jean affirme :

Personne n’a jamais vu Dieu; Dieu le Fils unique, qui vit dans l’intimité du Père, nous l’a révélé.

Jean 1 v. 18


A la fin de son évangile Jean nous présente Thomas comme le  dernier disciple à croire en la résurrection du Sauveur, mais aussi comme le premier à faire cette confession de foi : Mon Seigneur et mon Dieu ! Contrairement aux disciples, il utilise le pronom possessif « mon » il vient de comprendre son erreur et retrouve l’amour de sa vie, celui pour lequel il était prêt à mourir.
Ses doutes et sa tristesse ont laissé place à une joie complète et personnelle. Tout se remet en place : il est à nouveau en phase avec les autres disciples ;  le Roi qu’il croyait destitué est bien le Messie auquel il veut appartenir. Jésus est son Seigneur et doit régner sur sa vie !
Il se souvient certainement de cette parole de Christ après sa question

Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas, comment pourrions-nous savoir par quel chemin on y parvient ? 6 Le chemin, répondit Jésus, c’est moi, parce que je suis la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. 7 Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Et maintenant déjà vous le connaissez, vous l’avez même vu.

Jean 14 v. 5-7

Tout s’éclaire alors pour Thomas qui réalise que l’homme Jésus est Son Dieu! Thomas devient croyant !
D’ailleurs la dernière parole de Jésus « heureux ceux qui croient sans avoir vu » ne remet pas en cause sa déclaration de foi mais oppose son cheminement à ceux nombreux qui doivent croire sans voir. Cette parole s’adresse à nous, plus qu’à Thomas !
Car il est normal que Thomas ait vu le ressuscité, puisque la mission des apôtres était de transmettre ce qu’ils avaient vu.

En effet, [nous dit Pierre] nous ne nous sommes pas appuyés sur des histoires habilement inventées, lorsque nous vous avons fait connaître la venue de notre Seigneur Jésus–Christ dans toute sa puissance, mais nous avons vu sa grandeur de nos propres yeux.

2 Pierre 1 v. 16

Jésus considère heureux ceux qui depuis 20 siècles croient cela, grâce aux paroles apôtres.
Notre foi se base sur une vérité historique attestée par ceux qui ont vu Jésus accomplir, sous leurs yeux de nombreux signes miraculeux.

Et ce qui est écrit l’est pour que nous croyons que Jésus est le Christ, le fils de Dieu et qu’en croyant nous ayons la vie en son nom.

Jean 20 v. 31

Thomas passe du statut d’incrédule à celui de messager de la foi : il nous montre la divinité de Jésus, par sa résurrection et sa victoire sur la mort. Jésus ouvre ainsi le chemin de la vie éternelle à ceux qui croiront.
Malgré cela, nous le savons, certains, même en voyant, n’ont pas la foi. Pourquoi ?
Certainement, leurs intérêts se situent ailleurs, Dieu n’est pas le centre de leur vie.
La firme Monsanto (qui fabrique entre autre des pesticides) vient de perdre son énième procès en France juste après avoir perdu aux États-Unis mais ne veut toujours pas reconnaître la dangerosité de ses produits. Comment ne pas y croire malgré les preuves, les cancers attestés, les études accablantes ?
Leurs regards ne se portent pas sur l’intérêt des hommes mais sur leur profit.  N’est-ce pas un raisonnement typiquement humain de voir prioritairement  notre intérêt personnel, notre entreprise, notre famille, notre bien-être et cela au détriment du plan de Dieu pour l’homme.
En résumé : nous apprenons que la foi c’est reconnaître, par le message des apôtres, que Christ est Dieu, le Messie et que nous possédons la vie en Son Nom !
Mais en quoi cela nous concerne, aujourd’hui ?
« Les certitudes inébranlables sont des ennemis de la vérité, plus graves que le mensonge. »  disait  Nietzsche.
C’est une phrase pertinente pour dénoncer des idées fascistes porteuses de haine. Mais allez dire cette phrase à un innocent condamné à mort … La justice a besoin de s’appuyer sur des certitudes inébranlables pour défendre la vérité.
Nous devons défendre la cause de Dieu auprès des nations en nous appuyant sur les certitudes inébranlables de l’œuvre de Jésus.
La résurrection de Jésus  prouve qu’il est Dieu car lui seul pouvait vaincre la mort. Il a accepté de mourir comme un homme, condamné dans un faux procès alors qu’il était innocent, saint et sans péché. Nous, nous étions coupables et fautifs d’avoir oublié Dieu et cela nous condamne à mourir.

En effet, de même que tous les hommes meurent du fait de leur union avec Adam (qui comme nous a désobéi à Dieu), tous seront ramenés à la vie du fait de leur union avec le Christ.

1 Corinthiens 15 v. 22

Voilà pourquoi l’œuvre de Jésus-Christ nous concerne car pour être sauver nous avons besoin d’affirmer comme une certitude inébranlable Jésus, Tu es mon Dieu.
Si nous somme encore incrédules, comme Thomas au début, enfermés dans nos cadres de référence, dans nos vies qui ne nous laissent rien entrevoir.  Alors enquêtons sur les écrits les mieux attestés au monde ?
Mais si nous sommes croyant comme Thomas à la fin, que nous avons la certitude inébranlable que Jésus est notre Seigneur et  notre Dieu, alors devenons messager du Christ ressuscité !
Concrètement, dans les deux cas « enquêteur » ou « messager », vous pouvez découvrir, ou faire découvrir à un ami, l’identité de Jésus à partir des 7 signes qui se trouvent dans l’évangile de Jean, réunis et expliqués dans ce livret. C’est simple et cela se déroule sur le même modèle que ce message.

(Pour télécharger ce livret, cliquez sur l’image ci-dessus)

Ceci afin de croire que Jésus est le messie, le fils de Dieu et qu’en croyant nous possédions la vie en son nom.