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[su_quote cite= »Jérémie 29.11-13″]En effet, moi, je connais les projets que je forme pour vous, déclare l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. Alors vous m’appellerez et vous partirez, vous me prierez et je vous exaucerai. Vous me chercherez et vous me trouverez, parce que vous me chercherez de tout votre cœur.[/su_quote]
Dieu a un projet pour chacun de nous !
Pour ma part, j’ai connu un début d’année mouvementé et riche en rebondissements… J’ai vécu des moments très forts au fil de 3 funérailles en l’espace de 8 jours! Chacune d’elles était très différente. Mais ce qui résonnait au travers de toutes, c’est la dimension solennelle et irrémédiable de la mort. Et je parle en particulier ici de l’éclairage incomparable qu’elle donnait sur chacune de ses vies qui s’était arrêtée. Comme si l’existence humaine prenait une dimension insoupçonnée. 3 trajectoires très différentes mais ce même sentiment que chacune d’elles était précieuse et unique, et qu’elle portait l’empreinte du Père céleste.
Car, soyons bien clair, chaque vie humaine part de l’intention du Père. C’est cette intention qui nous lance dans la vie et qui nous accompagne au travers de tous les cahots que nous rencontrons.
[su_pullquote align= »right »]Refléter l’intention de Dieu dans notre vie[/su_pullquote]
La nouvelle naissance c’est de naitre à cette intention de Dieu, de découvrir que l’humain est fait à l’image de Dieu, c’est-à-dire fait pour refléter son intention, son amour. C’est d’apprendre à reconnaître ce reflet en nous, celui du Christ, donc d’apprendre à découvrir et accepter chaque jour le projet de Dieu pour notre vie, et à progressivement s’ancrer en lui.
Malheureusement on l’oublie… Notre cœur se détourne de cette source, de cette intention du Père. Il s’embrouille. C’est le péché, cette ombre qui plane sur notre cœur, cette maladie spirituelle qui nous ronge et qui nous détourne de notre Père céleste. Paul Young, un auteur de romans chrétiens, l’appelle shadow sickness -la maladie de l’ombre.
Inconsciemment ou consciemment, nous sommes formatés pour chercher à contrôler nous-même notre destiné, comme si tout dépendait de nous, même notre relation avec Dieu et ce qu’il pense de nous. Et tout ça parce que nous sommes convaincus que nous sommes nos propres maîtres au fond…
Mais Dieu se met sur le chemin des humains. Il a commencé il y a bien longtemps avec le peuple d’Israël. Relisez ce qu’il déclare par la bouche du prophète Ésaïe :
[su_spoiler title= »Esaïe 55″ style= »fancy » icon= »caret »]Vous tous qui avez soif, venez vers l’eau, même celui qui n’a pas d’argent! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait sans argent, sans rien payer!
Pourquoi dépensez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas?
Ecoutez-moi vraiment et vous mangerez ce qui est bon, vous savourerez des plats succulents. Tendez l’oreille et venez à moi, écoutez donc et vous vivrez! Je conclurai avec vous une alliance éternelle pour vous assurer les grâces promises à David. Je l’ai établi comme un témoin pour les peuples, comme un guide et un chef pour eux.
Tu appelleras des nations que tu ne connais pas, et des nations qui ne te connaissent pas accourront vers toi à cause de l’Eternel, ton Dieu, du Saint d’Israël, parce qu’il te donne sa splendeur.
Recherchez l’Eternel pendant qu’il se laisse trouver! Faites appel à lui tant qu’il est près! Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme injuste ses pensées! Qu’il retourne à l’Eternel: il aura compassion de lui. Qu’il retourne à notre Dieu, car il pardonne abondamment.
En effet, vos pensées ne sont pas mes pensées et mes voies ne sont pas vos voies, déclare l’Eternel. Le ciel est bien plus haut que la terre. De même, mes voies sont bien au-dessus de vos voies, et mes pensées bien au-dessus de vos pensées. La pluie et la neige descendent du ciel et n’y retournent pas sans avoir arrosé la terre, sans l’avoir fécondée et avoir fait germer ses plantes, sans avoir fourni de la semence au semeur et du pain à celui qui mange. Il en va de même pour ma parole, celle qui sort de ma bouche: elle ne revient pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que je désire et rempli la mission que je lui ai confiée.
Oui, vous sortirez dans la joie et vous serez conduits dans la paix. Les montagnes et les collines éclateront en cris de joie devant vous et tous les arbres de la campagne battront des mains.
Au lieu des buissons épineux poussera le cyprès, au lieu de l’ortie poussera le myrte, et cela contribuera à la réputation de l’Eternel, ce sera un signe éternel qui ne disparaîtra jamais.[/su_spoiler]
Plus tard, Dieu vient lui-même en personne. C’est Jésus-Christ. Il décrit la situation par une parabole :
[su_spoiler title= »Matthieu 22.2-6″ style= »fancy » icon= »caret »]Le royaume des cieux ressemble à un roi qui fit des noces pour son fils.
Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces, mais ils ne voulurent pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs, avec cet ordre: ‘Dites aux invités: J’ai préparé mon festin; mes bœufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces.’
Mais eux, négligeant l’invitation, s’en allèrent l’un à son champ, un autre à ses affaires. Les autres s’emparèrent des serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.[/su_spoiler]
Tout est brillament résumé dans ce proverbe:
[su_quote cite= »Proverbes 19.21″]Il y a dans le cœur de l’homme beaucoup de projets, mais c’est le plan de l’Eternel qui s’accomplit. [/su_quote]
Dieu a des projets
Dieu n’a pas quitté sa création, c’est le péché qui nous empêche de le voir.
Et ne nous croyons pas immunisés. Il y a bien-sûr notre cœur qui se ferme quand il ne comprend pas une tragédie. Mais, pour moi personnellement, l’aveuglement le plus sournois est celui qui se glisse dans la routine de tous ces trucs qu’on doit faire, ces petites obligations du quotidien qu’on apprend à gérer soi-même et qui repoussent Dieu toujours un peu plus loin, en surveillant général distant, qui veille au grain. Comme si Dieu était là, mais pas vraiment là…
Pourtant, accepter la croix, c’est accepter que Dieu vient au plus près de notre situation.
Est-ce qu’il est venu au plus près en se pinçant le nez, juste pour « faire un geste »? Et maintenant qu’il a fait sa part, il attend tranquillement qu’on fasse la nôtre ?
Je ne sais pas pour vous, mais, personnellement, je ne pense pas ça.
Dieu est bien présent. Comment ? Jésus a annoncé qu’il envoyait son Esprit. L’église démarre au moment de l’irruption de cet Esprit. Cet Esprit c’est la présence immédiate et totale de Dieu au cœur de notre vie, et pas seulement là où on le verrait bien. Dieu est là, et il exprime sa volonté. L’apôtre Paul l’a annoncé aux Romains :
[su_quote cite= »Romains 12.2″]Et ne vous conformez pas à ce siècle ; mais soyez transformés par le renouvellement de votre entendement, pour que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite.[/su_quote]
L’intention de Dieu est bel et bien là, au cœur nos vies, bonne, agréable et parfaite. Toutefois, on ne la contrôle pas, on la reçoit… et elle change notre regard, sur notre situation, sur le monde.
Voici une petite méditation que j’ai lu hier. Le « je » c’est Jésus qui s’adresse au lecteur :
[su_quote]Aborde cette journée en te rappelant qui est le chef. Tout en l’organisant, souviens-toi que c’est moi qui orchestre les évènements. Les jours où tout se déroule comme prévu, tu cours le risque de perdre conscience de ma présence souveraine. Le jour où tes plans sont chamboulés, cherche à savoir où je me trouve, car je suis en train d’accomplir quelque chose d’important dans ta vie, quelque chose d’assez différent de ce que tu escomptais.[/su_quote]
Nous, nous avons des soucis
Notre vie est une longue course.
De plus en plus aujourd’hui, j’ai l’impression que nos parcours sont comme écrasés sous une multitude de paramètres et de fatalités.
Alors on essaie bien comme on peut d’accueillir le point de vue de Dieu au milieu de tous nos impératifs de début du 21e siècle. Mais comme en plus, on s’appuie sur un livre à propos de gens qui vivaient, au mieux, il y a 2000 ans, ça devient un grand écart périlleux d’essayer de la caser quelque part et de lui faire une place.
Est-ce que vous réalisez que nos soucis sont calqués sur nos raisonnements ? On vient justement de voir Paul mettre en garde les Romains : ne vous conformez pas à ce siècle. Paul n’est pas en train de construire une dualité entre le monde et l’église ici. Ce qu’il met en lumière ici, c’est que notre façon de percevoir la réalité, et donc d’agir, s’appuie inévitablement sur la situation dans laquelle nous vivons, autant les grands courants de ce monde que le contexte plus personnel de notre vie (aion/siècle/moment). Il rappelle aux Romains de ne pas se laisser engloutir par les impératifs du moment, qu’ils soient au niveau de la société ou bien simplement le moment personnel que notre existence traverse.
Nos raisonnements sont façonnés par les préoccupations et les nécessités de ce monde. Ils se construisent par ce que nous lisons, par nos discours aussi, la manière dont on recrache tout ce qu’on ingurgite comme informations. Et ces conditions externes finissent par se révéler plus bruyantes dans notre perception et par masquer l’intention de Dieu que l’Esprit travaille à révéler dans notre cœur.
Mais de toute façon, soyons honnête, la vie ne correspond malheureusement pas à ce qu’on prévoit ou ce qu’on projette : très souvent, elle nous bouscule. On découvre des déviations inattendues ou des cahots imprévus sur le chemin.
Quelques fois ces surprises nous arrêtent et nous font réfléchir, nous forcent à affiner notre regard sur les choses. Mais le plus souvent, je le reconnais volontiers pour mon cas, ce qui dérange, ce qui contredit mes plans, je le maudis dans mon cœur, ou alors je m’affole. La réponse instinctive c’est de construire des raisonnements encore plus complexes pour retrouver le contrôle, la maîtrise…
Pourtant certaines de ces fois, comme ce que plusieurs ont vécu durant ces funérailles, et pour moi tout au long de cette année 2017, ça ne suffit plus. Il n’y a rien qui sort, nous sommes aveugles, vulnérables, impuissants, le regard vide dans le brouillard.
Mais là où on lâche prise sur notre contrôle, il se passe quelque chose d’inattendu, une voix se fait entendre…
[su_quote cite= »Jérémie 33.2-3″]Voici ce que dit l’Eternel qui met en œuvre ces événements, l’Eternel qui leur donne forme en les préparant, celui dont le nom est l’Eternel:
Fais appel à moi et je te répondrai. Je te révélerai des réalités importantes et inaccessibles, des réalités que tu ne connais pas.[/su_quote]
Reconnecter avec l’intention de Dieu dans notre vie
Le meilleur endroit pour retrouver Dieu c’est là où on l’a abandonné, dans l’endroit de nos défaillances, là où notre foi a commencé à s’effriter, là où on s’est mis petit à petit à se débrouiller tout seul.
Réapprendre à poser dans la prière. Pas forcément pour faire des listings de ce qu’il doit faire ou entendre. Non, plutôt pour l’accueillir dans nos vies… mieux encore : pour être accueilli par lui dans notre existence telle qu’il la voit et telle qu’il l’a souhaité.
Alors ce matin, arrêtez-vous deux minutes. Laissez Dieu vous rattraper dans le flot de vos préoccupations et de vos projets. Prenez le temps de goûter à la présence de Dieu à vos côtés. Apprenez à découvrir comment il place lui-même en vous le vouloir et le faire.
Arrêtez deux minutes de vous comparer à lui, c’est-à-dire à vous faire vous-même le juge de vos actes et de vos décisions.
Et préparez-vous à le retrouver un peu plus tout au long de votre semaine…
Résumé