Vous êtes le corps de Christ – Quelle est ma place ?

Vous êtes le corps de Christ – Quelle est ma place ?

Chant : Majesté (cliquez pour voir les paroles)

(Strophe 1)
Me voici, confondu par ta majesté, Couvert de ta grâce illimitée. Me voici, conscient du poids de mes fautes, Couvert par le sang de l’Agneau.
(Refrain)
Car je sais : l’amour le plus grand m’est donné, Tu as offert ta vie, Le plus grand sacrifice. Majesté, majesté, ta grâce m’a trouvé tel que je suis, Je n’ai rien à moi, mais en toi je vis. Majesté, majesté, par ton amour je suis transformé, En présence de ta majesté.
(Strophe 2)
Me voici, confondu par ton amour, Pardonné, je pardonne en retour. Me voici, conscient d’être ton plaisir, Sanctifié par le feu de ta gloire.
(Refrain)
Car je sais : l’amour le plus grand m’est donné, Tu as offert ta vie, Le plus grand sacrifice. Majesté, majesté, ta grâce m’a trouvé tel que je suis, Je n’ai rien à moi, mais en toi je vis. Majesté, majesté, par ton amour je suis transformé, En présence de ta majesté.

Sketch : Tous utiles (Pour lire le texte, cliquez ici)

Sylvie  : – Le corps forme un tout, et pourtant, il a plusieurs parties.
Thierry : – Malgré leur nombre, toutes les parties du corps…
Sylvie  : – …ne forment qu’un seul corps.
Thierry : – Pour le Christ, c’est la même chose. Nous tous, gens de toutes les origines, nous avons reçu le baptême  dans  un seul Esprit Saint, pour former un seul corps. Nous avons tous bu à la source de cet unique  Esprit.
Sylvie : – Vous, vous êtes le corps du Christ, chacun à sa place, chacun a sa fonction, tous sont utiles. Thierry – Prenons une  comparaison : le corps est constitué de membres différents : Le pied.. .l’oreille… le cerveau… La bouche… etc.
Sylvie – Imaginons une chose impossible: que les  membres du corps  ne soient plus solidaires, qu’ils se jalousent, se méprisent les uns les autres ou quittent leur fonction…
Thierry : Le pied dirait par exemple : J’aimerais être une main… J’aimerais avoir cinq doigts très agiles et pouvoir attraper, caresser, tricoter ou peindre. Et puis, j’aimerais écrire… des choses très importantes… Mais moi, je ne suis qu’un pied raide et malhabile… Alors je préfère m’en aller.
Sylvie : L’oreille dirait : Comme j’aimerais être un oeil … Bien luisant, avec de la couleur… Je serais très important : je verrais tout avant tout le monde ! Mais je ne suis qu’une simple oreille sans iris ni pupille. Ça   me désespère… Je préfère m’en aller.
Thierry : Le nez de son côté dirait: Comme j’aimerais être une bouche… Si j’étais une bouche, je dirais des  choses extraordinaires : toutes les oreilles m’écouteraient. Mais aujourd’hui, nous vivons dans un monde  où les oreilles, deux fois plus nombreuses que nous, nous méprisent, nous les nez: c’est un scandale ! Je préfère m’en aller.
Sylvie : Alors l’oeil se mettrait en colère contre la main : Tu ne fais que des catastrophes : tu es maladroite. C’est toujours toi qui casses tout, j’en ai assez, Va-t-en !
Thierry : La main lui répondrait : Si tu regardais un peu ce que je fais, je ferais peut-être moins de bêtises
Sylvie : Je suis énervé… Tiens, je lirais bien une histoire pour me calmer… (lire) C’est passionnant ! J’aimerais connaître la fin… Mais elle est racontée au dos de la page… Comment faire?
Thierry (main) : Tu vois, sans moi, tu es condamné à recommencer éternellement la même   histoire. Dans la vie, c’est important de pouvoir tourner la page tu sais, et moi, si tu me fais confiance, je peux t’aider.
Sylvie : Le cerveau dirait: Vous ne comprenez rien, vous êtes tous de pauvres idiots. Des esclaves, voilà ce que  vous êtes ! D’ailleurs vous ne savez qu’obéir à mes ordres. Sans moi, vous êtes des incapables. Allez-y pour voir, essayez de bouger sans que je vous en donne l’ordre. – Je suis in-dis-pen-sa-ble, je suis le chef suprême,  autonome,  auto suffisant… D’ailleurs, je vous donne l’auto-risation de partir. Bien,  passons aux choses sérieuses. Ce  qui compte c’est de bien réfléchir. Tout projet s’il n’est pas mûri en profondeur est  voué  à l’échec. C’est moi qui conçois, imagine, organise Bref, je suis L’IDEE GENIALE. (Du fond de la salle une voix dit:)
– Fini le bla bla ! On aimerait bien te voir en action, ô idée géniale !
Sylvie  (le cerveau): – On me provoque ? Eh bien vous allez voir à qui vous avez à faire ! (Il lève le bras comme  pour passer à l’attaque et crie:)
En  avant! (Ca ne bouge pas d’un pouce. Il essaye de décoller ses pieds du sol, rien à faire.)
Au  secours  ! Au secours ! Et mes membres qui ne sont plus là ! Au secours ! Au secours !
Thierry :- C’est pas un peu fini tout ça ? Vous ne vous trouvez pas ridicules? Puisque vous êtes tous utiles…
Sylvie : Tous indispensables les uns aux autres, pourquoi vous disputer?
Thierry : Le nez, c’est tout de même toi qui donnes l’alerte quand ça sent le brûlé. C’est grâce à toi que les parfums  nous arrivent !
Sylvie : D’ailleurs, il faut bien l’avouer, si dans le corps, il n’y avait que des yeux, comment ferait-on pour entendre la poésie, les mélodies, l’harmonie ?
Thierry : Finalement, vous êtes fait pour vivre ensemble…
Sylvie : C’est plus raisonnable.
EPILOGUE
Thierry : – Oui, Dieu a placé chaque partie du corps comme il l’a voulu. Si tous n’étaient qu’un seul membre,  où serait le corps?
Sylvie : – Il y a donc plusieurs parties, mais un seul corps.
Thierry: – Eh oui, sans le pied ou la main, le cerveau est condamné à n’avoir que des rêves ! Sans ceux qui obéissent, rien ne peut exister.
Sylvie  : – Le corps ne peut pas être divisé. Au contraire toutes les parties prennent soin les unes des autres. Si une partie souffre, toutes les autres parties souffrent avec elle. Si une partie est à l’honneur, toutes  les autres partagent sa joie.
Thierry et Sylvie : Vous, vous êtes le corps du Christ, et chacun de vous est une partie de ce corps.

1 Corinthiens 12 v. 13 à 27 (Pour lire le texte, cliquez ici)

13 En effet, que nous soyons juifs ou grecs, esclaves ou libres, nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps et nous avons tous bu à un seul Esprit.
14 Ainsi, le corps n’est pas formé d’un seul organe, mais de plusieurs.
15 Si le pied disait: «Puisque je ne suis pas une main, je n’appartiens pas au corps», ne ferait-il pas partie du corps pour autant?
16 Et si l’oreille disait: «Puisque je ne suis pas un œil, je n’appartiens pas au corps», ne ferait-elle pas partie du corps pour autant?
17 Si tout le corps était un œil, où serait l’ouïe? S’il était tout entier l’ouïe, où serait l’odorat?
18 En fait, Dieu a placé chacun des organes dans le corps comme il l’a voulu.
19 S’ils étaient tous un seul organe, où serait le corps?
20 Il y a donc plusieurs organes, mais un seul corps.
21 L’œil ne peut pas dire à la main: «Je n’ai pas besoin de toi», ni la tête dire aux pieds: «Je n’ai pas besoin de vous.»
22 Bien plus, les parties du corps qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires,
23 et celles que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d’un plus grand honneur. Ainsi nos organes les moins décents sont traités avec plus d’égards,
24 tandis que ceux qui sont décents n’en ont pas besoin. Dieu a disposé le corps de manière à donner plus d’honneur à ce qui en manquait,
25 afin qu’il n’y ait pas de division dans le corps mais que tous les membres prennent également soin les uns des autres.
26 Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui.
27 Vous êtes le corps de Christ et vous êtes ses membres, chacun pour sa part.

1 Corinthiens 12 v. 13 à 27

Nous venons de le voir avec ce petit sketch qui vient d’être joué, que chacun d’entre nous est utile car nous faisons partie du corps du Christ et que chacun d’entre nous est une partie de ce corps.
Mais de manière pratico-pratique, nous pouvons nous poser réellement des interrogations autour de la question des dons et ministères dans l’Église.
Comme par exemple : «Comment savoir quelle partie du Christ je suis ?» ou : «Dans le corps, y a-t-il des organes vitaux et d’autres dont on peut se passer ?»
Pour répondre à ces questions qui s’inspirent de l’image de l’Église comme un corps, je vous propose de lire un texte qui n’utilise pas cette image du corps mais qui aborde bien la question des dons et des ministères.

7 C’est bientôt la fin du monde. Alors soyez des sages, et restez sobres pour pouvoir prier.
8 Avant tout, aimez-vous de tout votre cœur, parce que « l’amour efface beaucoup de péchés ».
9 Recevez-vous les uns les autres dans vos maisons sans vous plaindre.
10 Mettez-vous au service des autres, selon le don que chacun a reçu. Soyez comme de bons serviteurs qui prennent soin des dons variés de Dieu.
11 Celui qui parle doit être le porte-parole de Dieu. Celui qui sert doit servir avec la force que Dieu donne. Alors, tous rendront gloire à Dieu en toutes choses par Jésus-Christ. À lui la gloire et la puissance pour toujours ! Amen.

1 Pierre 4 v. 7 à 11

Le sentiment de fin du monde, au début de notre texte, est présent dans plusieurs épîtres du Nouveau Testament.

La plupart des premiers croyants pensaient que le Seigneur allait revenir rapidement… et cela donnait un certain caractère d’urgence à la vie chrétienne et à la nécessité du témoignage de l’Évangile.
Dans ce contexte, c’est ici l’occasion pour Pierre de souligner l’essentiel pour l’Église : la prière, l’amour les uns pour les autres et le service des autres selon les dons de chacun.
C’est ce dernier point qui nous permet de répondre à nos questions sur les dons et les ministères dans l’Église, que nous pouvons reformuler de façon plus personnelle : « quelle est ma place dans l’Église ? »

  1. Être de bons économes de la grâce

Dans les exhortations de Pierre, on perçoit en filigrane que la vie communautaire n’était pas forcément si évidente que ça.
Deux indices dans le texte.
D’abord, en appelant ses lecteurs à l’amour les uns pour les autres, Paul précise que l’amour efface beaucoup de péchés…
Ensuite, il ajoute à son encouragement à exercer l’hospitalité les uns envers les autres que ça devait se faire « sans se plaindre ».
Il ne faut donc pas s’imaginer que dans les premiers temps de l’Église, tout était formidable, paisible et fraternel !
On peut imaginer que dans ces conditions, il n’était pas forcément facile de trouver sa place dans l’Église.
En tout cas, Pierre souligne l’importance de la communauté et établit le principe suivant :
[su_quote]Mettez-vous au service des autres, selon le don que chacun a reçu.[/su_quote]
En agissant de la sorte, les croyants seront de bons serviteurs, administrant au mieux les dons variés de Dieu.
Le mot traduit par « serviteurs » au verset 10 est oikonomoi.
Ce mot grec a donné « économe » en français et désignait le serviteur qui avait pour tâche d’administrer les biens de la maison.
Derrière cette exhortation, il y a l’idée que l’Église est un peu comme un trésor, riche des dons et des ministères accordés par Dieu.
Et il convient à tous d’administrer ensemble ce trésor, d’être de bons économes de la grâce.
Pierre privilégie la vision et la gestion globale.
La perspective n’est pas individuelle mais communautaire.
C’est la vision d’ensemble qui compte, plutôt que les aspirations individuelles.
Et cela nous permet de répondre à la question de savoir s’il y a dans l’Église des membres vitaux et d’autres dont on pourrait se passer…
Autrement dit, est-ce qu’il y a des personnes, des ministères absolument indispensables, sans lesquels il ne peut y avoir d’Eglise ?
Dans l’image du corps développée par Paul dans plusieurs de ses épîtres, il n’y a qu’un seul membre qui est indispensable, c’est la tête.
Mais attention à ne pas confondre. La tête, ce n’est une élite qui serait investie de pouvoirs ou d’attributions particulières.
Dans ce contexte, la tête, ça ne peut pas être un homme quand bien même il aurait reçu une formation théologique conséquente.
Ca ne peut pas être un conseil d’église, des personnes, quelle que soit leur dénomination : pasteur, prédicateur, diacre, ancien, président, …
La tête, ça ne peut pas être non plus la personne chargée de la technique, les musiciens, ni même les personnes qui nous ont accueilli ce matin en préparant le café.
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : toutes ces personnes que je viens d’évoquer ont leur place et doivent tenir leur place.
Mais la tête, c’est le Christ, et c’est le Christ seul.
Tous les autres membres ont leur place, même si certains reçoivent plus d’honneur que d’autres, même si certains sont plus visibles que d’autres.
Pour Paul aussi, l’importance c’est la cohésion du corps dans son ensemble.
De même, pour Pierre, c’est la communauté qui prime.
D’où ses exhortations à l’amour fraternel, à l’hospitalité mutuelle et au service les uns des autres.
Si nous formons ensemble un trésor commun, c’est bien Dieu qui en est le propriétaire… et nous n’en sommes que les administrateurs.
Dans les deux cas, nous sommes invités à aller au-delà d’une vision utilitariste de l’Église pour privilégier une vision de service.
Dans une vision utilitariste de l’Église, on va regarder, et honorer, les gens en fonction de ce qu’ils pourront apporter : de l’argent dans les collectes, de la respectabilité par leur réputation ou leur réseau d’influence, des compétences reconnues ; tel prédicateur doué, tel musicien inspiré, …
Plus ils seront utiles, mieux ils seront accueillis et intégrés.
Dans une perspective de service, on est moins centré sur ce que les autres peuvent nous apporter que sur ce que nous pouvons leur apporter, moins sur nos besoins que sur leurs besoins.
Pour revenir à l’image du corps, il y a des parties d’un corps humain qui n’apparaissent pas forcément utiles… mais qui font bien partie de la personne, et parfois ajoutent à leur charme et peuvent être des petits détails qui font toute la différence.
L’identité d’une Église est constituée de l’ensemble de ses membres.
Le bien commun que nous partageons et que nous devons administrer est la somme de toutes nos individualités.
Être de bons économes de la grâce, c’est permettre à chacun d’être qui il est et d’apporter aux autres ce qu’il peut leur donner.

  1. Se mettre au service des autres

 Revenons à l’exhortation de Pierre : «Mettez-vous au service des autres, selon le don que chacun a reçu. »
Se mettre au service, c’est le verbe grec  diakoneo.
Le don que chacun a reçu, c’est le charisme, charisma en grec.
Or diakoneo signifie bien servir mais il est utilisé dans le Nouveau Testament pour désigner l’exercice d’un ministère.
Le diakonos, qu’on a parfois transcris par       «diacre», c’est en fait le ministre, le serviteur.
Et les charismes sont les dons que Dieu accorde dans sa grâce à son Église et dont on trouve plusieurs listes, non-exhaustives, dans les épîtres de Paul.
Que dit Pierre des charismes et des ministères ?
Dans une perspective de service plutôt  qu’utilitariste, il m’invite à ne pas me centrer sur moi-même mais à me centrer sur les autres.
Evidemment, c’est toujours intéressant et  même légitime dans une certaine mesure, de se demander : quel sont mes dons, quel est mon appel ?
Mais on peut aussi réfléchir différemment et se demander :

  • Quels sont les besoins autour de moi ?
  • Comment je pourrais me mettre au service des autres ?

Au lieu de se centrer sur soi-même et chercher à s’épanouir dans ses dons, se centrer sur les autres et chercher à se mettre à leur service.
Jésus-Christ lui-même ne s’est-il pas fait serviteur ?
N’a-t-il pas renoncé à sa gloire, à ses  droits et privilèges de Fils de Dieu en devenant homme, semblable à nous, et en prenant la forme d’un serviteur, jusqu’à la mort sur la croix ?
Ne sommes-nous appelés à vivre à sa suite, comme serviteurs les uns des autres ?
C’est là que se trouve la clé de la vie dans l’Église, la voie pour que chacun trouve sa place : l’esprit de service.
Bien-sûr, la bonne volonté ne suffit pas toujours.
Il y a certains services qui nécessitent des  dons ou des compétences.
Vous n’allez pas rejoindre le groupe de louange si vous chantez comme une casserole ni le groupe des présidents de culte si la seule idée de monter sur l’estrade vous fait tomber dans les pommes !
Mais il y a quantité de services, notamment  pratiques, qui ne nécessitent pas de compétence particulière…
Et il y a beaucoup de domaines où on peut apprendre et se former.
Il s’agit donc, au minimum, d’intégrer les besoins autour de nous dans notre réflexion.
Notre place dans l’Église ne dépend pas que de nos dons et de nos aspirations, elle dépend aussi des autres et des besoins de la communauté !
Conclusion :
Souvent l’Église est perçue comme un prestataire de services.
On s’attend à ce qu’elle nous  nourrisse, qu’elle nous apporte réconfort, bien-être, épanouissement…
On l’évalue sur sa capacité à répondre à nos besoins et nos attentes.
Or, nous devrions voir l’Église non comme un prestataire de services mais comme une communauté de serviteurs.
Nous sommes invités à ne pas nous auto-centrer mais à nous centrer sur les autres.
Et tout le monde y trouvera son compte si le service est vécu dans la réciprocité !
Quelle est ma place dans l’Église ? Celle du serviteur, au même titre que tous les autres !
Nul n’est indispensable sinon le Christ.
Chacun, pour sa part, contribue à l’identité et au charme du corps qu’est l’Église.
Et c’est ensemble que nous pourrons être de bons économes de la grâce, en mettant en valeur toutes les pièces du trésor que nous formons par la grâce de Dieu.

Romains 12 v. 9 à 23 (Pour lire le texte, cliquez ici)

9 Que l’amour soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous au bien.
10 Par amour fraternel soyez pleins d’affection les uns pour les autres et rivalisez d’estime réciproque.
11 Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit et servez le Seigneur.
12 Réjouissez-vous dans l’espérance et soyez patients dans la détresse. Persévérez dans la prière.
13 Pourvoyez aux besoins des saints et exercez l’hospitalité avec empressement.
14 Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas.
15 Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, pleurez avec ceux qui pleurent.
16 Vivez en plein accord les uns avec les autres. N’aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne vous prenez pas pour des sages.
17 Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes.
18 Si cela est possible, dans la mesure où cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.
19 Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit : C’est à moi qu’appartient la vengeance, c’est moi qui donnerai à chacun ce qu’il mérite, dit le Seigneur.
20 Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger, s’il a soif, donne-lui à boire, car en agissant ainsi, tu amasseras des charbons ardents sur sa tête.
21 Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien.

Romains 12 v. 9 à 21

Amen

Chant : Bénédiction (Pour lire les paroles, cliquez ici)

Que la grâce et la paix du Seigneur Soient déposées sur vous, Sur vos cœurs, Et que sa lumière vienne éclairer vos vies Par le nom de Jésus-Christ. Que la grâce et la paix du Seigneur Soient déposées sur vous, Sur vos cœurs, Et que sa lumière vienne éclairer vos vies Par le nom de Jésus-Christ.

D’après un texte de Vincent Mieville