Pâques : Un jour de célébration

Pâques : Un jour de célébration

1 Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré,
2 et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain.
3 Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ;
4 qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures.

1 Corinthiens 15 : 1−4

Si vous posez la question : Quelle est la fête la plus célébrée en France ?
Vous allez recevoir des réponses comme : La fête la plus célébrée c’est le 14 juillet parce que c’est la fête nationale, la fête de la révolution, c’est la fête qui a pour but d’unifier les Français.
Certains disent que c’est le jour de l’an qui symbolise un nouveau commencement, une grande fête destinée à enterrer l’ancienne année et célébrer la nouvelle.
Ou peut-être le 1er mai, jour de la fête du Travail, c’est le seul jour férié obligatoirement chômé et payé. Ou Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, qui est considéré comme la fête des amoureux.
Mais quelle est la fête chrétienne la plus célébrée ? Quel est l’événement le plus important dans le calendrier chrétien ?  Quelles sont les fêtes célébrées par les chrétiens en France ?
Un grand nombre pense que Noël est la fête la plus importante de l’année car le père Noël nous apporte des cadeaux et on mange du foie gras. C’est une fête familiale. Un sapin de Noël, des décorations et une crèche sont installés dans la maison. Noël est sûrement la fête chrétienne qui a su s’imposer dans le calendrier laïc.
Ou peut-être La Toussaint, C’est une fête en souvenir des morts.
Certains vont dire aussi Pâques car c’est le jour où les enfants vont à la chasse des œufs en chocolat dans les maisons et jardins.

Mais pour nous les chrétiens, Pâques est la fête la plus importante du calendrier chrétien.

C’est la fête de la résurrection du Christ. C’est le moment où Jésus revient pour nous amener avec lui.

Nous, chrétiens, nous croyons qu’il y a une vie après la mort, notre vie sur terre est juste un passage comme la résurrection de Jésus le montre. Et c’est pour ça que Pâques est un moment fort, car en fêtant sa résurrection, on fête le fait qu’il nous guide vers autre chose comme il l’a promis. Pâques, c’est notre espérance, notre assurance de passer l’éternité avec celui qui nous a rachetés.
Mais pourquoi une fête aussi centrale que Pâques célébrant la résurrection du Christ et sa victoire sur la mort n’a pas rencontré un succès aussi clair et important que Noël et la naissance de Jésus ?
Il y a plusieurs raisons : Il est d’abord difficile de mettre Pâques sur notre calendrier.  Contrairement à Noël qui tombe tous les ans à la même date le 25 décembre, c’est plus compliqué pour Pâques. La date est fixée chaque année selon un calcul bien précis.  Elle peut varier entre le 22 mars et le 25 avril. La crucifixion du Christ coïncide avec la Pâques juive, fixée, elle, selon le calendrier lunaire.
Noël a aussi un avantage sur Pâques. C’est une fête qui a pu répondre aux envies de notre société de consommation.
Les célébrations du Nouvel An, les cadeaux, les retrouvailles familiales, face à tout cela, Pâques, avec sa chasse aux œufs en chocolat et son jour férié n’est pas à la hauteur, semble insignifiante.
Le lundi de Pâques est un jour férié mais le dimanche de Pâques pourrait passer en tant qu’un jour ordinaire ; beaucoup de magasins et supermarchés sont ouverts. Cela n’est point étonnant qu’il y ait beaucoup de gens ne savent même pas pourquoi on célèbre Pâques.
Pour une France majoritairement catholique, les célébrations précédant Pâques sont plus importantes dans la pratique : le mercredi des Cendres, les 40 jours du Carême, le dimanche des Rameaux, la Semaine sainte, le Vendredi saint.
Tout ça c’est bien aussi mais pour les croyants, Pâques reste quand même la célébration la plus importante de l’année.
Une autre question : Que veut dire Évangile ?   Car on ne peut pas parler de bonne nouvelle sans parler de la résurrection.
Le mot évangile vient du grec et veut dire « annoncer une bonne nouvelle ». Quand on présente la vérité de l’évangile, la bonne nouvelle aux non-croyants, normalement on dit quelque chose comme :
La Bonne Nouvelle, c’est que, comme il l’avait promis, Dieu a envoyé son Messie : son propre Fils, Jésus-Christ. Il est venu parmi nous, il a donné sa vie pour nous délivrer du péché et de la mort.  Jésus est mort sur la croix et le sang a coulé pour notre salut.
Le texte d’Esaïe 53 nous dit : 

1 Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ?
2 Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire.
3 Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.
4 Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.
5 Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
6 Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.

Esaïe 53 : 1−6

C’est ça la bonne nouvelle ? C’est très triste quand même ! L’idée de la mort et des souffrances évoquée ici semble une idée triste et macabre. Comment peut-on se réjouir dans la mort ? Comment peut-on considérer la mort de Jésus une bonne nouvelle ?
Il devait avoir une mauvaise nouvelle pour avoir une bonne nouvelle. S’il y a une bonne nouvelle, c’est parce qu’il y a une mauvaise nouvelle.  La bonne nouvelle c’est la suivante : Il est mort sur la croix pour vous et pour moi.
Jésus a dit :

Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle.

Marc 1 : 15

Vous vous rappelez peut-être la phrase inscrite sur la façade du Mémorial de Caen et que j’ai évoquée ici il y a quelque temps.

La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté.

Si la mort des combattants et des résistants, si leurs souffrances ont pu vous faire réagir et la France a été libérée et le prix était très cher, un prix payé par la mort des milliers et des milliers de combattants, combien plus grande devrait être notre réponse, notre réaction à ce que Jésus a fait pour nous !
Il a souffert, son sang a coulé sur la croix.  Il a donné sa vie pour que vous et moi ayons, pas seulement la liberté et le pardon de nos péchés, mais aussi plus glorieusement une vie éternelle dans sa compagnie.
Jésus a dit :

Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.

Jean 15 : 13

Jésus est le “médiateur entre Dieu et les hommes“, le réconciliateur avec le ciel, “le chemin, la vérité et la vie“.  Jésus est le seul accès à Dieu.  C’est ça la Bonne Nouvelle.

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

Jean 3 : 16

Jésus devait alors passer par la mort ; et la mort n’était pas seulement la puissance de Satan, mais le jugement de Dieu sur l’homme et le prix de la désobéissance.  Jésus s’était fait homme pour que vous et moi, pussions être non seulement délivrés, mais glorifiés, par sa résurrection.  La Bonne Nouvelle ne s’arrête pas à la mort sur la croix mais va jusqu’à l’éternité.
D’un côté Jésus devait passer par la mort et laisser derrière lui son identité terrestre pour entrer en tant que Fils de Dieu dans l’éternité.

6 [Jésus-Christ] Existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu,
7 mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme,
8 il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.

Philippiens 2 : 6−8

Mais écoutez la Bonne Nouvelle au versets 9-11 :

9 C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,
10 afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre,
11 et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.

Philippiens 2 : 9−11

La bonne nouvelle c’est regarder la croix, symbole de la mort, c’est accepter ce que Jésus a fait sur la croix car il n’y a pas de participation à la résurrection du Christ sans la participation à sa mort.
Notre salut passe par la croix du Christ. En participant à La Sainte Cène nous nous rappelons la mort et aujourd’hui on célèbre sa résurrection. C’est une fête qu’on devrait célébrer tous les jours au moins chaque fois qu’on se souvient de sa mort dans la participation à la Sainte Cène.

Vous connaissez le récit en Luc 24 v13-35

(pour lire le récit, cliquez ici)

13 Et voici, ce même jour, deux disciples allaient à un village nommé Emmaüs, éloigné de Jérusalem de soixante stades,
14 et ils s’entretenaient de tout ce qui s’était passé.
15 Pendant qu’ils parlaient et discutaient, Jésus s’approcha, et fit route avec eux.
16 Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
17 Il leur dit: De quoi vous entretenez-vous en marchant, pour que vous soyez tout tristes?
18 L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit: Es-tu le seul qui, séjournant à Jérusalem ne sache pas ce qui y est arrivé ces jours-ci?
19 Quoi? leur dit-il. -Et ils lui répondirent: Ce qui est arrivé au sujet de Jésus de Nazareth, qui était un prophète puissant en oeuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple,
20 et comment les principaux sacrificateurs et nos magistrats l’on livré pour le faire condamner à mort et l’ont crucifié.
21 Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées.
22 Il est vrai que quelques femmes d’entre nous nous ont fort étonnés; s’étant rendues de grand matin au sépulcre
23 et n’ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire que des anges leurs sont apparus et ont annoncé qu’il est vivant.
24 Quelques-uns de ceux qui étaient avec nous sont allés au sépulcre, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit; mais lui, ils ne l’ont point vu.
25 Alors Jésus leur dit: O hommes sans intelligence, et dont le coeur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes
26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire?
27 Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait.
28 Lorsqu’ils furent près du village où ils allaient, il parut vouloir aller plus loin.
29 Mais ils le pressèrent, en disant: Reste avec nous, car le soir approche, le jour est sur son déclin. Et il entra, pour rester avec eux.
30 Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna.
31 Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent; mais il disparut de devant eux.
32 Et ils se dirent l’un à l’autre: Notre coeur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures?
33 Se levant à l’heure même, ils retournèrent à Jérusalem, et ils trouvèrent les onze, et ceux qui étaient avec eux, assemblés
34 et disant: Le Seigneur est réellement ressuscité, et il est apparu à Simon.
35 Et ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin, et comment ils l’avaient reconnu au moment où il rompit le pain.

Luc 24 : 13−35

Jésus lui-même s’est approché de deux disciples qui avaient été bouleversés par sa mort. On lit « leurs yeux étaient aveuglés.
Jésus leur dit « Vous n’avez donc pas compris ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ! » Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent.
C’était comme il voulait leur dire pourquoi vous lamentez toujours sur la mort.  Je suis là vivant avec vous.  Et ça c’est la bonne nouvelle.
Le Christ est vraiment ressuscité !
Jésus-Christ, le fils incarné de Dieu qui est venu à nous et a été tué sur la Croix pour le péché humain, est ressuscité d’entre les morts ! Voici la bonne nouvelle qu’on célèbre aujourd’hui dans le monde entier. Pâques signifie que par Jésus-Christ, nous avons la vie qui triomphe sur la mort, nous avons l’espérance qui remplace le désespoir et nous avons aussi la paix avec notre créateur.

Cette parole est certaine : « Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ». Ayant été ensevelis avec lui par le baptême, la Bonne nouvelle c’est que nous sommes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts.

2 Timothée 2 : 11

La résurrection c’est que les chrétiens, nés de nouveau, ont été libérés de l’esclavage du péché Nous sommes libres, par la grâce. Ainsi, le message de Pâques nous parle clairement de la grâce de Dieu pour nous qui avons accepté Jésus-Christ en tant que Sauveur et Seigneur.

Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.

Éphésiens 2 : 8

La victoire de la résurrection c’est marcher dans une nouvelle vie selon l’Esprit, L’Esprit de vie, et non selon l’esclavage du péché, condamnés à mort.
Alors que Jésus venait de ressusciter, les femmes qui sont parties au tombeau ne l’ayant pas trouvé, ont commencé à pleurer.
Marie se tenait dehors près du tombeau vide, et pleurait. Comme elle pleurait, elle se baissa pour regarder dans le sépulcre ; et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l’un à la tête, l’autre aux pieds.  Ils lui dirent : Femme, pourquoi pleures-tu ? Elle leur répondit : Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis. En disant cela, elle se retourna, et elle vit Jésus debout ; mais elle ne savait pas que c’était Jésus.

Jésus lui dit : Femme pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?

Jean 20 : 15

17 [Jésus dit à chacun de nous] « Ne crains point !
18 Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. »

Apocalypse 1 : 17−18

La Résurrection est le fondement de notre foi de chrétiens et à cause de cela la fête de Pâques est la plus importante de toutes les fêtes chrétiennes.
Tout ne s’arrête pas à la Croix, instrument de mort. Nous croyons aussi à la Résurrection, le départ de la vie nouvelle.
Le fait le plus important c’est que par sa résurrection, Jésus a inauguré la création nouvelle et la Parole de Dieu nous dit qu’il nous a ressuscités aussi avec lui.

Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.

Romains 6 : 4

Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.

2 Corinthiens 5 : 17

L’apôtre Paul nous dit :

J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.

Galates 2 : 20

Lorsque vous acceptez Jésus comme votre Sauveur et Seigneur vous recevez le Saint Esprit qui n’est autre que l’Esprit du Christ Ressuscité qui vient habiter en vous et qui vous communique la nouvelle naissance.
Dès cette vie, nous avons en nous une participation à la résurrection du Christ. Jésus nous ressuscitera à la fin des temps, il est vrai.
Il est aussi vrai que, nous sommes déjà ressuscités avec lui. La vie éternelle commence dès maintenant, elle commence tout au long de la vie qui est orientée vers ce moment de la résurrection finale.
Et nous sommes déjà ressuscités quand nous acceptons Christ et nous participons à la vie nouvelle qui est sa vie.
C’est pourquoi, dans l’attente du dernier jour, nous avons en nous une semence de résurrection, une anticipation de la pleine résurrection que nous recevrons en héritage.

11 En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté,
12 afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d’avance avons espéré en Christ.
13 En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint Esprit qui avait été promis,
14 lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire.

Éphésiens 1 : 11−14

Nous sommes en chemin vers la résurrection. Voir Jésus, rencontrer Jésus : voilà notre joie ! Nous serons tous ensemble, joyeux avec Jésus.
Rachetés par le précieux sang de Christ qui s’est donné lui-même pour nous, nous avons reçu l’Esprit de Dieu dans nos cœurs, et nous sommes fils et filles et connaissons Dieu comme notre Père.
Dans cette filiation, nous sommes héritiers de Dieu par Christ et par sa résurrection.
Nous héritons de Dieu en qualité d’enfants car nous avons reçu l’Esprit d’adoption (Nous sommes enfants de Dieu, et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers, cohéritiers de Christ. Nous sommes associés à Christ dans son héritage, nous héritons avec Lui.
Tout ce que le Père a donné au Fils, le Fils le partage avec nous.

La gloire que tu m’as donnée, moi, je la leur ai donnée.

Jean 17 : 22

Ce que Christ a acquis comme Homme est à nous. En dehors de Lui, nous ne possédons rien. En Lui, en qui nous avons été fait héritiers.
La Bonne Nouvelle c’est que cette Résurrection est pour nous, porteuse de liberté de joie et de paix et de vie éternelle.